La Tour de Mondstadt

Ce texte est une adaptation de la série “La Tour de Mondstadt” disponible dans le jeu Genshin Impact en se promenant dans le monde de Teyvat. Nous avons décidé de vous offrir une alternative intéressante pour consommer le lore de l’énorme univers qui est entrain de se créer pour nous En espérant que ce format de publications vous plaise! (Toutes les images ajoutées ont été capturées par un membre de l’équipe de Culture Weeb!)


Localisation de tous les tomes de la série La Tour de Mondstadt :

  • T.01 : En parlant avec Patchi dans le temple des milles-vents, et dans les bureaux du grand maître de l’ordre de Favonius.
La Tour de Mondstadt : Tome 1

À une époque où le peuple était opprimé par la tyrannie de la noblesse, le chemin de la jeune étrangère croise celui de l’orphelin maudit. Cette rencontre aura-t-elle un dénouement funeste? “La Tour de Mondstadt”, le roman d’amour historique par excellence!


Au temps des aristocrates, une immense tour se dressait sur la grand-place de Mondstadt. Bien qu’elle ait été construite en l’honneur de Barbatos, l’Archon Anémo, elle n’était en réalité qu’un étalage de la richesse et du pouvoir des dirigeants de la cité à destination de la plèbe. Le seul jour où le peuple pouvait en cette triste époque trouver un tant soit peu de répit était le jour du Ludi Harpstum.

Un jour, Inès, une chanteuse itinérante venant d’une contrée lointaine, arrive à Mondstadt lors du Ludi Harpastum. Sa beauté exotique y fit tourner la tête à plus d’un, et en un instant la place fut remplie d’admirateurs. Enfnats et vieillards, nobles comme esclaves voulaient la regarder lancer le Harpastum et l’écouter changer des ballades étrangéres.

“Que Barbatos accorde sa bénédiction à tous en ce jour de bonheur! Pas de place pour les rabats-joie aujourd’hui!”

Aussi chantait-elle, parcourant le festival et faisant don de ses recettes aux orphelins et personnes démunies.

Au milieu de la foule se détachait une longue silhouette; il s’agissait de l’Archevêque d’alors, qui du premier coup d’oeil était tombé amoureux de la jeune fille. Les sentiments indomptables qu’il éprouvait se heurtaient à sa foi et aux enseignements de son dogme, laissant en son coeur une frustration qui le rongeait. Qui plus est, il n’appréciait pas non plus les actes d’Inès qui violaient le droit de charité de l’Église.

Comme chacun sait, l’Archon Anémo Barbatos encourage la poursuite de l’amour et de la liberté; mais en ces temps obscurs où l’Archon dormait, la cité vivait sous la férule tyrannique des nobles, le dragon y faisait des ravages, et la pauvreté était le lot des gens du commun. L’église autoproclamée “orthodoxe”, simple instrument au service de la classe dirigeante, prônait frugalité et ascèse pour éviter le châtiment divin, et même un instrument comme la lyre, symbole du vent, n’était autorisée à interpréter qu’un répertoire de chants approuvés par l’église. L’idée de “châtiment divin” n’était en réalité qu’une excuse fabriquée de toute pièce par l’aristocratie afin de garder sa mainmise sur le pouvoir, et maintenir le peuple sous son joug.

“Que cette fille reste en nos murs, et nul doute que le peuple tombera sous son charme. Quelle démone est-ce donc là?” pensait l’Archevêque.

Ainsi, ce dernier décida de trouver un moyen de capturer Inès, et de l’enfermer à la cathédrale en attendant des instructions futures. À cette époque, la jeune fille choisie pour lancer le Harpastum devait servir à la cour des nobles durant trois jours suivant les festivités; l’archevêque choisit d’envoyer Octave, son fils adoptif, enlever la jeune fille à la cour. Octave était un enfant rejeté de tous qui avait été abandonné par des parents superstitieux à la naissance, et que l’Archevêque avait recueilli et élevé. Enfant, il était souvent la cible des persécutions des habitants de la cité, qui voyaient en lui un mauvais présage attirant la colère du dragon; seul l’Archevêque le protégeait. Ce dernier le traitait comme son propre fils; aussi Oscar lui accordait-il toute sa confiance.

“Amène-moi la fille qui a lancé la Harpastum hier! sois discret et tais mon nom.”

Sous les ordres de l’Archevêque, Octave grimpa au balcon de la chambre d’Inès dans les quartiers des hôtes du palais. La jeune fille pleurait sous le clair de lune. Cette vue ébranla son coeur pur; jamais de son existence n’avait-il aperçu telle beauté. Ses yeux refusaient de s’en détacher, tandis qu’il oubliait complètement les raisons de sa venue en ces lieux. Mais le silence fut soudain troublé par l’arrivée de serviteurs…


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