Ce texte est une adaptation de la série “La Brise de la Forêt?” disponible dans le jeu Genshin Impact en se promenant dans le monde de Teyvat. Nous avons décidé de vous offrir une alternative intéressante pour consommer le lore de l’énorme univers qui est entrain de se créer pour nous En espérant que ce format de publications vous plaise! (Toutes les images ajoutées ont été capturées par un membre de l’équipe de Culture Weeb!)
Localisation de tous les tomes de la série La Brise de la Forêt :
- T.01 : Librairie de Mondstadt, et de José aux six doigts dans le bar de Diluc;
- T.02 : Donné par Lisa en complètant l’une de ses quêtes d’histoire.
Brise de la Forêt : Tome 1
« La Brise de la Forêt » et « La Brise du Lac » forment les deux parties d’une anthologie de poèmes narratifs chantés par les bardes mondstadtois, et compilés grâce au travail de nombreux chercheurs. Les bardes chantent pour gagner leur vie, aussi est-il difficile d’apporter crédibilité à leurs histoires, souvent arrangées pour attirer plus de badauds, et ainsi gagner quelques Moras de plus. Mais c’est justement grâce à l’imagination et l’ingénieuse rhétorique dont ils firent montre qu’ont put perduré à travers les âges toutes sortes de légendes.
« À l’origine dés chants du poète, l’Antiquité repose. » « Aux premiers jours parmi nous marchaient les dieux. » Le barde, qui venait d’achever la légende des ruines et celle de Vennessa, commença à chanter l’histoire du Dragon Anémo : « L’histoire qui va vous être contée remonte à des temps immémoriaux, quand les dieux vivaient parmi nous… » Le dragon bénit par les vents naquit à Gaotian* durant cet âge d’or. Descendant des cieux, il inspecta le monde de ses yeux curieux.
Le dragon atterrit dans un village ; mais la populace terrorisée lui jeta des pierres. Il ne put comprendre le sens des cris apeurés. Le-dragon atterrit dans un cimetière, d’où lui parvinrent les lamentations des hommes. Il ne put comprendre les tristes complaintes. Le dragon atterrit dans un verger ; mais il fut maudit par les paysans marris d’avoir perdu leurs arbres. Il ne put comprendre les mots de leurs colère. Le monde était bien compliqué pour un jeune dragon, et perplexe était son esprit ; mais il m’abandonna point.
Un jour, le jeune dragon entendit la mélodie de la lyre sacrée. Himmel était son nom, et l’instrument était le compagnon de l’Archon Anémo. Attiré par les vers du poète, le dragon atterrit aux côtés du meilleur chanteur qu’aient connu les cieux. Les hommes paniquèrent, car il est bien connu qu’Archons et dragons élémentaires ne font point bon ménage. « Quel bête magnifique ; sa beauté n’a d’égale que sa bienveillance ! » chanta le barde. « Mais nous ignorons ses intentions », répondirent les hommes. Qui saura dire quelle étrange magie se cache derrière les mélodies et les poèmes capables de séduire aussi-bien hommes que. dragons ? Le dragon décida de rester aux côtés du barde, car en son cœur brûlait le désir d’être compris de tous les êtres. Il apprit le langage des hommes, ainsi que les techniques de chant du poète. (il manque ici un passage) Les générations à suivre virent en lui l’un des Quatre Vents, protecteur et vigile de Mondstadt.
« Du royaume le soleil a disparu ;-sdn éclat la perle a perdu. »
« Son dore l’or n’a plus ; l’apparat de la sole n’est plus. » Ainsi débute cette histoire du royaume perdu de Khaenri’a. La dynastie de l’Éclipse Noire tomba, et le mal s’empara des terres de l’Empire. Un alchimiste connu sous le nom de Gold, dont l’avidité n’avait d’égale que son ambition, créa à l’aide de ses immenses pouvoirs une armée de créatures des ténèbres. Parmi celles-ci Durin, un dragon serpentin noir comme l’ébène, surgit de la mer et fit planer son ombre funeste sur Mondstadt. Las ! Nul n’avait hérité du titre de Chevalier Croc de Lion ; l’Ordre de Favonius était impuissant face à cette sombre menace. L’Archon de Mondstadt entendit les prières du peuple. La lyre sacrée résonna de nouveau, et le Dragon Anémo répondit à son appel. Dernier rempart contre le mal, le Dragon tomba sur la créature des ténèbres ; et les deux géants combattirent dans la tempête faisant rage. Mordant son adversaire à la gorge, le Dragon Anémo sortit vainqueur du terrible combat ; mais son geste eut un prix élevé, car ce faisant le sang venimeux coulant dans les veines de son ennemi se répandit en son corps. Le liquide était d’or corrompu, capable de faire s’écrouler les montagnes et de faire pourrir la terre. Ayant mis sa vie en jeu pour protéger Mondstadt, le Dragon Anémo, convaincu à présent que les hommes l’avaient compris, se laissa emporter par un profond sommeil. Triste fut la mélodie de la lyre sacrée ce jour-là. Ainsi fut son chant : « Qu’à ton réveil puisse tes ailes se déployer, puisses-tu vivre libre ! Car voler libre dans les cieux est ton destin ; et les mortels enfin verront ta vraie nature… »
(Gaotian* : Lorsque la vie naît des éléments, elle descend et devient un blob, ou bien s’élève pour former un papillon. En de très rares occasions seulement le processus résulte-t-il en dangereuse créature élémentaire. Les dragons élémentaires sont une vision extrêmement rare, et leur pouvoir peut rivaliser avec celui des démons antiques.)
Brise de la Forêt : Tome 2
Extrait du livre « Étude culturelle du Royaume du Vent », plus connu sous le nom de « Guide des us et coutumes locales », par Jacob Musk.
Le Loup de l’Ordre de Boréalis, le Lion de l’Ordre de la Dent-de-lion, le Faucon de l’Ordre de Favonius et Dvalin, le Dragon Anémo, ont de tout temps été considérés comme les Quatre Vents veillant sur Mondstadt. Suivant la libération de Mondstadt par le Chevalier de la Dent-de-lion, l’Ordre de Favonius fut établi, puis rejoint par les Chevaliers de Borée ; et ainsi naquit à Mondstadt la coutume de vénérer les Quatre Vents. Mais Dvalin les précéda tous.
Il y a environ un siècle, le chaos régnait sur ces terres. Les ténèbres s’étalaient, corrompant tout ce qu’elles touchaient. Barbares et créatures démoniaques sillonnaient le continent, forçant le peuple des hommes à vivre protégé au sein des murs des cités. Mondstadt vivait des temps particulièrement difficiles. L’Ordre de la Dent-de-lion était sans héritier, et les guerres successives avaient fait payer un lourd tribut aux membres de l’Ordre de Favonius. C’est en ces temps critiques que Durin, le puissant dragon corrompu, choisit de4rapper la cité. Les ferventes prières des Mondstadtois parvinrent à réveiller Barbatos, qui invoqua Dvalin, le Dragon Anémo. Ce dernier était le dernier rempart de la cité, qu’il défendit vaillamment contre Durin. Dvalin vint à bout de Durin, dont les restes gisent à présent sur les monts enneigés au sud de Mondstadt ; mais nul ne se souvient de nos jours ce qui arriva-exactement lors du terrible combat. On raconte que Dvalin infligea une blessure mortelle à la gorge de son adversaire, et que les deux dragons chutèrent des cieux. Suite à quoi, Barbatos aurait plongé Dvalin dans un profond sommeil, tandis que le corps de son ennemi s’enfonçait dans la neige.
Les Mondstadtois croyaient que Dvalin se réveillerait à nouveau, fut-ce la cité de nouveau proie au danger. Mais les années passèrent, et la paix revenue finit par effacer progressivement des mémoires les Quatre Vents, dont les sanctuaires tombèrent dans l’oubli et sont aujourd’hui déserts.
(Note anonyme : Alors que nous réalisions enfin que Stormterror, la bête contre laquelle a combattu à plusieurs reprises le Quartier général de l’Ordre de Favonius, n’était autre que Dvalin des Quatre Vents, sa haine avait déjà grandi hors de tout espoir de réconciliation. Il est aisé d’imaginer sa fureur à son réveil d’un sommeil de cent ans, découvrant la trahison de la cité qu’il protégea autrefois…)