Critique de Keijo

L’année 2016 nous a proposé un lot de séries animées japonaises incroyables. Des histoires de drames incroyables, des séries aux scènes de combats époustouflantes, des comédies hilarantes, etc. Dans le lot, une série s’est démarquée des autres par son approche directe face à la sexualisation de ses personnages. Aujourd’hui, je vous présente ma mini-critique de Keijo!!!!!!!! et vous explique pourquoi vous devriez donner une chance à cette franchise.

Préparez vos maillots de bain, car nous allons plonger!


Fiche TechniqueKeijo

  • Studio: Xebec
  • Source: Manga
  • Publication originale: automne 2016
  • Nombre d’épisodes: 12 (1 Saison)
  • Genre: Shonen, Sports, Ecchi
  • Disponible sur Netflix? Non
  • Disponible sur Crunchyroll? Oui
  • Disponible sur Funimation YouYube? Non

C’est quoi ça, Keijo!!!!!!!!?

Keijo!!!!!!!! est un shonen à tendances ecchi (perverses) dans lequel les protagonistes participent à un tout nouveau sport compétitif japonais : le keijo. Ces athlètes combattent sur des arènes flottantes à l’intérieur de piscines, et doivent faire tomber leurs adversaires dans l’eau. Ce qui rend ce sport si spécial, c’est que les athlètes ne peuvent utiliser que leurs fesses et poitrines pour attaquer leurs adversaires! C’est donc un handicap qui, normalement, ne causerait pas de scènes de combat trop palpitantes dans la vraie vie. Cependant, comme c’est un shonen, nos athlètes possèdent des capacités surhumaines qui dépassent la raison et les lois de la physique. Après tout, c’est un shonen, non?

Bref, Keijo!!!!!!!! est une franchise qui ne se prend pas trop au sérieux offrant un mixte équilibré de combats et d’érotisme bien dosé (rien de graphique ou de sexuel). Avec sa première saison, on nous laisse croire qu’une deuxième pourrait voir le jour dans le futur. Cependant, rien n’a encore été confirmé.


Ouais… mais c’est du fan service…

C’est vrai que l’on se plaint régulièrement que le Japon abuse sur le fan service. Après tout, on utilise à peu près n’importe quel prétexte pour sexualiser la femme pour le plaisir des jeunes garçons. Cependant, il y a une façon de bien faire les choses, ce que Keijo!!!!!!!! arrive à faire avec brio! Bien souvent, on nous vend une histoire intéressante en nous cachant pendant plusieurs épisodes qu’on nous bombardera de sexualité. C’est d’ailleurs un gros problème lorsque de grandes franchises maintiennent un fan service par peur de perdre leur clientèle. Ou pire, lorsqu’une série ajoute de la sexualité dans le simple but d’attirer plus de gens alors que cela serait normalement inutile.

C’est lorsque l’on cache son intention de vendre de l’érotisme dans une série que l’on fait du tort à l’industrie. Si vous souhaitez offrir des scènes érotiques et/ou sexualisées, vous avez le droit, mais ayez au moins l’audace d’être honnête avec vos lecteurs dès le départ, ne vous cachez pas! Par exemple :

  • Fairy Tail sexualise à fond Lucy et Erza alors que ce ne serait pas nécessaire;
  • One Piece nous offre une Nami aux gros seins de plus en plus gros;
  • Dans No Game No Life, on érotise la relation entre un frère et sa sœur adoptive.
Nami - One piece

Nami n’avait pas besoin de fan service pour être crédible

Dès les premières minutes de la nouvelle franchise, on sait à quoi s’attendre; il y aura beaucoup de seins, de fesses et de scènes osées. Si cela ne vous intéresse pas, vous passez à autre chose et on n’en reparle pas. Dans le cas de Keijo!!!!!!!!, la sexualité fait partie du concept de l’émission à part entière, on ne force pas une sexualité incohérente dans le fond de la gorge des auditeurs… et ça fait toute une différence.

Des combats hallucinants

S’il y a bien une chose qui m’a impressionné tout au long de la série, c’est qu’elle respecte à 100 % toutes les règles d’un shonen qui se respecte. Les règles les plus importantes du style, vous l’aurez deviné, gravitent autour de l’action et des combats, ce que Keijo!!!!!!!! arrive à faire haut la main! Malgré le fait que les combattantes ne peuvent utiliser que leurs fesses et leurs seins, on arrive à nous surprendre à chaque combat. C’est simple, chaque épisode nous prend par surprise en nous offrant des attaques dignes des meilleurs shonen. D’ailleurs, on en profite pour faire plusieurs clins d’œil à d’autres séries, question de rire un peu plus. Bref, j’attendais avec impatience chaque épisode pour voir jusqu’où les créateurs allaient se rendre. Et mon dieu, j’ai été servi! Vous voulez des exemples? En voilà :

  • Un void butt canon utilisant des techniques de rotation dangereuses;
  • Une fille aussi rapide que la vitesse du son grâce à un wedgie;
  • Des mitrailleuses à fesses dignes de Jojo’s Bizarre Adventure;
  • Une référence flagrante aux portes de Babylon de Fate Stay Night/Zero;
  • Une championne capable d’hypnotiser les gens avec ses seins;
  • Et j’en passe!
Keijo - Mitrailleuse à cul

Yep… c’est une mitrailleuse à cul!

Je vous l’ai dit, c’est du fan service! Mais je n’ai fait qu’égratigner la pointe de l’iceberg! Plus on avance, et plus les prouesses de combat de nos héroïnes deviennent incroyables. Et juste pour cela, ça en vaut la peine. On reste accroché à notre écran en se demandant jusqu’à la série peut aller, et comment notre héroïne arrivera à vaincre son prochain adversaire.


Keijo, en conclusion

La première saison de cette toute nouvelle franchise shonen/ecchi nous en met plein la vue et nous surprend de par la qualité de son image et de ses animations. Keijo!!!!!!!! n’est pas destiné à tout le monde, et s’adresse foncièrement à tous ceux et celles qui adorent les séries à l’aise avec l’érotisme. Les scènes de combat sont excitantes et les scènes érotisées sont généralement bien dosées avec un brin d’humour adéquat. C’est une série avec une histoire simple et les personnages sont assez clichés; cependant, on finit par s’attacher à leur personnalité.

Keijo

Quoiqu’une deuxième saison n’ait pas encore été confirmée, j’ose croire que la prochaine continuera de nous épater et qu’elle sera capable de garder son effet de fraîcheur. J’ai beaucoup d’espoir pour cette franchise, et j’espère que je ne le regretterai pas.

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